lundi 2 avril 2007

A venir ....

Etudiants réunionnais et plus généralement des DOM, préparez-vous à voir vos aides diminuer ....

Nicolas Sarkozy aiment les journalistes...surtout quand ils la ferment

http://www.dailymotion.com/video/x1kouu_sarkozy-colere-france-3-le-28307

Au bout de ce lien, un nouvel exemple des rapports que Monsieur Sarkozy entretient avec la liberté d'expression et le concept d'indépendance du journaliste.

Nicolas Sarkozy, furieux de la teneur d'un reportage relatant une de ses mésaventures juridiques à l'époque où il était ministre de l'Intérieur, déclare, sans plaisanter, qu'il s'agit d'un reportage malhonnête, et plus encore, du reportage le plus malhonnête qu'il ait eu l'occasion de voir.

L'attitude de Monsieur Sarkozy dans cette "affaire" m'amène à faire seulement deux commentaires.

L'indépendance du journaliste est, selon moi, le fondement de sa crédibilité. Soumis à l'influence d'un tel ou d'un tel, il n'est plus qu'un porte-parole ou une simple marionnette.
Lorsque des pressions proviennent d'un homme politique aussi influent que peut l'être Nicolas Sarkozy, c'est la liberté d'expression qui est en danger et, par la même, la démocratie.
Nous ne sommes pas encore sous le joug d'un régime autoritaire d'où émanerait la seule information vraie, l'information d'Etat.

Par ailleurs, dans le cas du reportage de France 3, Nicolas Sarkozy n'avait aucune raison de s'en prendre à l'objectivité du journaliste puisque les informations "révélées" ont été vérifiées et sont totalement fondées. En effet, pour la petite histoire, le Ministère de l'Intérieur a bel et bien été sanctionné par le Conseil d'Etat (CE Section du contentieux, 7ème et 2ème sous-section réunies, 1er mais 2006; http://www.conseil-etat.fr/ce/jurispd/index_ac_ld0608.shtml) pour avoir confié le marché de l'impression des nouveaux passeports à une entreprise de droit privé au lieu de le confier à l'Imprimerie Nationale comme exigé par la loi du 31 décembre 1993 (article 2) (Loi n° 93-1419 publiée au JO du 1er janvier 2004).

Comment alors expliquer la réaction de Monsieur Sarkozy ? ...

samedi 24 mars 2007

Portrait des futurs ministres du gouvernement Sarkozy (4)

BRICE HORTEFEUX

Brice Hortefeux est un fidèle de Nicolas Sarkozy. Pas un fidèle de dernière heure, mais un soldat tout acquis à la cause, un véritable ami de trente ans, un confident dont son mentor dit : “Brice a toujours fait ce qu’il croyait le meilleur pour moi”. Témoin de son premier mariage, parrain de l’un de ses fils, il fait partie, pour ainsi dire, de la famille Sarkozy.

Ce fils d’un banquier de Neuilly a sacrifié une carrière prometteuse dans le privé pour accompagner, protéger, conseiller celui qu’il a rencontré unjour de 1976 à un meeting RPR au Palais des Congrès. Ce sacrifice a fini par payer. Parachuté dans le Puy-de-Dôme dans les années 1980, il s’y est imposé avec le soutien de Nicolas Sarkozy comme l’homme fort de l’UMP dans le fief de Valéry Giscard d’Estaing en devenant conseiller régional en 1992 puis député européen élu dans la circonscription Auvergne-Centre en 2004 après son passage-éclair dans cette même assemblée en 2002 en remplacement de... Nicolas Sarkozy.

Pourtant, Brice Hortefeux est avant tout l’homme d’appareil de Nicolas Sarkozy, de ceux qu’il faut garder au chaud. Aussi lui a-t-il assuré d’abord une carrière confortable. De simple administrateur territorial, il est ainsi bombardé préfet après son passage au cabinet de Sarkozy en 1995. La décision a provoqué des remous dans l’administration préfectorale, mais le voilà maintenant à l’abri des problèmes matériels, prêt à prendre d’assaut le RPR. Secrétaire de la fédération départementale du Puy-de- Dôme jusqu’en 2001, il entre au comité politique du parti gaulliste en 1998. En 2002, un nouvel échelon est franchi avec sa nomination au bureau politique. En 2004 enfin, c’est la consécration avec le poste de secrétaire général délégué de l’UMP.

Le 2 juin 2005, Nicolas Sarkozy achève la mue de son protégé en homme politique en ajoutant à son CV une ligne essentielle pour toute carrière nationale : ministre. Décidément, pour Brice Hortefeux, ainsi qu’il l’a déclaré sur RTL, le 27 juin 2005, il faut “s’y faire : Nicolas Sarkozy n’est pas un homme politique comme les autres”.

Portrait des futurs ministres du gouvernement Sarkozy (3)

HERVE NOVELLI

Ancien membre d’Occident, d’Ordre nouveau et du Parti des forces nouvelles (PFN, extrême droite favorable à une alliance avec la droite), Hervé Novelli reconnaît lui-même qu’il “sent le soufre” (Le Monde, 28 mai 1998).

Quoi d’étonnant à ce que Hervé Novelli ait obtenu le soutien du Front National (FN) aux élections législatives de juin 1997, en échange d’un engagement à s’opposer à l’application du Traité de Maastricht et à défendre la “préférence nationale”. Il ne récuse en rien d’ailleurs son passé : “Je n’ai pas un regret. Occident, c’était un anticommunisme dans lequel je me reconnais toujours [...] Ne tombons pas dans le piège de la béatification de l’extrême gauche et de la diabolisation de l’extrême droite” (Le Monde, 13 février 2005).

Hervé Novelli déplore que le FN et la droite ne se soient pas alliés plus souvent après 1988. Il approuva d’ailleurs vigoureusement les présidents de région élus grâce à l’extrême droite en 1998, comme Charles Millon : “Les gens y voient bien autre chose que la relation au Front National. Ils ont apprécié le bras d’honneur. Le politiquement incorrect, c’est ce qui rapporte aujourd’hui. Le refus devient une attitude sympathique” (Le Monde, 16 mai 1998).

Portrait des futurs ministres du gouvernement Sarkozy (2)

PATRICK DEVEDJIAN

Patrick Devedjian, avocat de profession, avait été nommé ministre délégué aux Libertés locales auprès du ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy après la réélection de Jacques Chirac en 2002. Il a ensuite été « remercié » à l’arrivée de Dominique de Villepin à la tête du gouvernement, victime selon son entourage de son étiquette trop ouvertement « sarkozyste ».

Comme Nicolas Sarkozy, Patrick Devedjian a lui aussi son fief dans les Hauts-de-Seine : Antony. Parachuté par le RPR en 1977, l’avocat de Charles Pasqua d’alors arrachera de haute lutte la ville aux communistes en 1983 avant de s’imposer aux cantonales puis aux législatives. Depuis lors, il y est chez lui.

Avant de devenir ce respectable maire RPR alto-séquanais, Patrick Devedjian a connu une jeunesse militante engagée et agitée. Il milite, en effet, entre 1963 et 1967 au sein d’Occident, un groupuscule d’extrême-droite réputé pour son radicalisme et sa violence. Entré à Occident par « instinct patriotique » comme il le dit lui-même en réaction à l’indépendance algérienne, il y professe comme ses amis de l’époque (Alain Madelin, Claude Goasguen ou Gérard Longuet) des thèses résolument nationalistes, xénophobes et soutient tous les régimes totalitaires de l’époque.

De cette période, il conserve, selon Frédéric Charpier, auteur de Génération Occident, « une sorte d’élitisme, cette assez haute idée de soi partagée par nombre des anciens d’Occident, qui se prenaient pour une nouvelle aristocratie ». Il lui reste également, selon le même observateur, « un côté dur : à Antony, il n’a jamais célébré lui-même le 19 mars 1962 (date de l’indépendance de l’Algérie) et refuse encore les subventions au Secours populaire (proche historiquement du Parti Communiste) ».

Portrait des futurs ministres du gouvernement Sarkozy (1)

CHRISTIAN ESTROSI:

Christian Estrosi, nommé ministre délégué à l’Aménagement du territoire en juin 2005, président du conseil général des Alpes-Maritimes depuis 2003, est ce qu’on peut appeler un fidèle lieutenant de Nicolas Sarkozy.

Tout à la fois grand défenseur de son “patron” dans les médias, rapporteur lorsqu’il était député de la loi sur la sécurité intérieure (LSI) et porte-parole, parmi d’autres du credo sarkozyste, cet ancien pilote motocycliste s’est fait remarquer à plusieurs reprises par ses prises de position pour le moins franches.

Ainsi, lors du débat sur le Pacte Civil de Solidarité (PACS) en 1999, déclare-t-il que “tous ces milliards devraient plutôt aller aux familles qui construisent la France”. Lors de l’examen de la loi Guigou en 1998, il interpelle la ministre en ces termes : “Quand vous supprimez l’AGED [Allocation de Garde d’Enfant à Domicile] pour certaines familles, [...] ne s’agit-il pas de faire des réserves contre les familles françaises au bénéfice des futures familles immigrées ?”. Bref, un pur produit de la “droite décomplexée” chère à Nicolas Sarkozy...

Dans les Alpes-Maritimes, Christian Estrosi s’est désormais construit un solide bastion électoral. Mais, son parcours fut pour le moins chaotique et l’on peut dire qu’il revient de loin. Grand espoir entre 1983 et 1990 de l’équipe municipale dirigée par Jacques Médecin, il devra à sa fidélité à l’ancien maire de Nice alors en fuite en Uruguay, une longue traversée du désert politique et médiatique. Contraint et forcé, Christian Estrosi opte alors pour l’exil marseillais et le conseil régional sous la protection de Jean-Claude Gaudin. C’est auprès de ce dernier qu’il milite ouvertement en 1998, au lendemain des élections régionales, pour une alliance avec les élus du Front National.

Réélu député en 1993, il est déclaré démissionnaire d’office et inéligible pour un an par le Conseil constitutionnel pour dépassement du plafond de dépenses de campagne. Il retrouvera son siège en 1997 après s’être rapproché de Nicolas Sarkozy qui lui confia la même année les clés du

RPR départemental. Depuis lors, sa carrière est au zénith et il est devenu l’un des hommes forts de la droite dans les Alpes-Maritimes au même titre que le maire de Nice, Jacques Peyrat, ancien élu du Front National dont la femme de Christian Estrosi est désormais l’adjointe.

Présentation

L'échéance est proche... Nous sommes appelés à élire le futur président de la république.

Parce que je suis convaincu que Nicolas Sarkozy est une personnalité dangereuse pour la France et pour notre avenir , j'ai décidé de participer à ma manière, par le biais de ce modeste blog, à la campagne actuelle.

Tous les commentaires et contributions sont les bienvenus.

vendredi 23 mars 2007

ousa bana i rale a nou ?

Bato fou
Misik santé par Ziskakan

Oté marmay !
Banna la fine par fé
sak toultan zot té promé
La sèl vin zargano malèr
Episa vin kosto romorkèr
La komans
Trinn anou ziska la frans .

Mon péi bato fou
Ousa banna i ral anou .

La poin lontan sa la démaré
Mé soman
Ti dousman ti dousman
Le tan i vien pli fré
In zour la nèz va komans tonbé
Na konèt doulèr , na konèt soufrans
Kan k nout péi sar kosté sanm la frans
Mon péi bato fou
Ousa banna i ral anou

Péi d boi péi fré
Plas an plas i désid pousé
Isi d laba
Gouyav de frans
I sarz a
Kas la brans

Mon péi bato fou
Ousa banna i ral anou

Avan na débarké
Banna la di i fo
Ni dèf nout sové
Ni éklèsi nout po
Ni dégaz koz fransé
Po bann patron zorèy
La pa tro annuyé.

Mon péi bato fou
Ousa banna i ral anou !

Agèt dèryèr nou
Agèt!
La sab lé an san
La mèr lé rouz
Le san rasine volkan
I fé ni la mèr rouz.
Mon péi bato fou
Ousa banna i ral anou